Monday, October 29, 2007

Une réflexion sur le Moyen-Orient

Je suis prête à abandonner Jérusalem pour quelques mois. A ce moment, en attendant un vol vers New York, je regarde le paysage qui m'entoure ici à l'aéroport Ben-Gurion. Une zone désertique, non semblable à ce qu'on trouve dans d'autres parties du monde.
A seulement deux heures d'ici, le vrai désert qui s'étend ... pour toujours ... garde des trésors inconnus: un chameau qui se balade sans direction; une colonie de nomades qui se dispersent sporadiquement sur les collines de sable; le trésor le plus mystique du désert, La Mer Morte. Les merveilles du monde vivent ici.
La semaine dernière, je suis passée par un poste de l'armée dans le nord d'Israël où j'ai interviewé quelques soldats israéliens. Ce site se trouve sur le Mont Avital, qui domine la Syrie. De ce lieu on voit les villages des Syriens. Un soldat m'a montré un site dans la combe en-dessous qui a été, il y a quelques décennies, un camp d'entraînement pour les terroristes syriens. Il m'a dit que son rôle est de surveiller le territoire pour le garder contre les activités terroristes. « Ici, nous somme toujours en guerre. Un regard dans la mauvaise direction, et le monde entier pourrait disparaître.» Des mots forts, mais je suis certaine que ces mots signifient le vrai sentiment des gens de tout son pays.

Enfin! Je kife quelqu'un ...


J'avais commencé de reconnecter avec mes anciens amis français puisque j'ai habité à New York et ailleurs pendant longtemps. Même si nous n'avons pas eu une expérience pareille depuis longtemps, c'est comme si rien n'avait changé de notre amitié. J'avais quatre très bonnes amies dont j'ai fait la connaissance à mon école prépa: Lucie, Anne-Sophie, Claire, et Béatrice. Nous n'avons pas des vies très similaires, mais malgré ces différences, nous nous accordons très bien.
Malheureusement, je suis la seule qui soit célibataire. (Mais j'ai Lulu!!) Anne-Sophie et Béatrice chacune ont un enfant très mignon. La nouvelle du jour: Lucie est enceinte! Elles se sont mariées avec leurs petits amis des années ado. Nous pensons que Claire va se fiancer bientôt. Mais moi, je n'ai pas gardé un ami depuis trois ans ! Mais ça va changer. .. Je l'espère.
Hier soir, elles m'ont donné une soirée au bel appartement de Béatrice. Son mari voulait me présenter à un de ses collègues. Béatrice est douée avec les spectacles et la cuisine ! J'ai passé un soir agréable après avoir faire la connaissance d'Henri, l'ami de Jean-Philippe (le mari). Pour moi, mon groupe de cinq amis ne passe jamais un mauvais moment fois quand nous sommes tous ensemble! Henri n'était pas trop intéressant, mais la conversation était légère et facile. Le seul problème, c'était moi ....
Je ne pouvais pas arrêter de penser à une expérience que j'avais eu quelques heures auparavant. J'allais chez une nouvelle fleuriste du coin pour chercher un bouquet pour offrir à Béatrice et Jean Phi. Il y avait un beau garçon qui était au comptoir!! Oh là ... C'était sûr qu'il était artiste à cause de la peinture partout sur ses mains et sur ses pantalons. Il choisissait de belles fleurs orange et jaune. Je ne pouvais pas bien me concentrer sur les miennes à cause de son beau visage! Je pense qu'il est du quartier parce que le fleuriste le connaissait. Après avoir recu son bouquet (pour offrir a quelqu'un qui a tellement de chance!), il m'a souri en me souhaitant une bonne soirée! J'étais séduite. Je vais retourner chez la fleuriste jusqu'à ce que je le retrouve.

Monday, October 22, 2007

Tarte aux framboises



Aujourd'hui, j'ai eu un mal de chien à préparer une tarte aux framboises à l'école! D'abord, j'ai oublié de porter mon tablier, donc ma chemise est maintenant pleine de taches rouges à cause des framboises. Puis, quand je faisais la pâte brisée de la tarte, j'ai laissé tomber dans ma pâte quelques morceaux de coquille d'œuf, et il a fallu que je les enlève une par une. Pendant que je faisais cela, j'ai entendu un grand « SPLAT », et je me suis retournée pour découvrir que ma sauce pour les framboises avait débordé. Je me suis dépêchée d'éteindre le gaz. Après avoir nettoyé ce désordre, j'ai commencé à finir ma pâte brisée quand j'ai-réalisé que je n'avais pas allumé le four. Quel désastre! Avec un grand soupir, j'ai allumé le four, j'ai vérifié ma sauce, et je suis retournée à ma pâte brisée. « Oh, que je finisse cette tarte-là sans plus de problèmes! » pensais-je. Même si je voulais abandonner cette tarte-là, je me suis forcé à continuer puisque je savais que c'était seulement un jour stressant et que je devais finir cette tarte pour ne pas recevoir un « incomplet» dans la classe. À la fin, après deux heures et demie de travail (le reste de la classe est parti après une heure), j'ai produit une belle tarte délicieuse qui a reçu un A- ! Complètement épuisée, je suis rentrée chez moi, et pour me détendre et me récompenser, j'ai mis un DVD et j'ai regardé trois épisodes de « Grey's Anatomy» !

Le travail et l'amusement


Ce week-end était une grande surprise! Vendredi, nous faisions des achats parce que mon copain comprend que j'aime beaucoup faire du shopping. Et puis, noussommes allés à un match de foot - nous regardions l'équipe de l'Olympique Marseille (OM); leur match était très amusant! Je n'avais jamais vu jouer une équipe professionnelle de football. Je m'apercevais aussi que ce match-là était très long - trois heures approximativement! Après ça,mon copain m'emmenait au restaurant L'Aloulette pour dîner. C'était chic, cher et confortable. Je n'ai pas voulu qu'il paie l'entière addition , mais il a insisté! (il est très têtu quelquefois). Mais c'était une atmosphère tranquille et romantique, une manière parfaite pour finir la soirée. Samedi, nous nous sommes réveillés tôt pour aller à la plage. Nous restions là toute
la journée. C'était merveilleux! Nous faisions du jet ski un peu - je lui apprenais ça parce que c'était la première fois qu'il faisait du jet ski! Puis, nous déjeunions sur notre serviette- nous avons mangé des hot dogs et nous avons bu du citron pressé frais. Pendant l'après-midi, nous nous sommes promenés sur le sable et nous avons trouvé un petit groupe de gens qui bâtissaient un grand château du sable. Puisque mon copain est un artiste (il prend des photos, vous souvenez-vous ?), il les a aidé à bâtir ce château. Une heure plus tard, ce château était le château le plus grand et le plus puissant de tous sur la plage. Les enfants étaient heureux de leur travail (et celui de mon copain, bien sûr.)
C'était une journée longue, mais très reposante et quand je suis arrivée chez moi, je me suis endormie immédiatement. Mon copain m'a souri un peu, m'a donné un baiser de bonne nuit et puis, il est parti.

Wednesday, October 17, 2007

Le souvenir d'été: l'automne arrive


Aujourd'hui je me suis levée quand j'ai senti une petite brise rafraîchissante qui entrait par la fenêtre. Comme tous les appartements à Paris, je n'ai pas de climatisation et je préfère laisser les fenêtres ouvertes pendant l'été. Mais alors, je sens que l'automne arrive bientôt. Le bout de mon nez était froid, et Lulu était sous la couverture !
J'ai passé un très bon été. Je suis restée en Corse pendant la plupart du mois d'août où j'avais de la chance d'avoir écrit un peu. C'était un peu nostalgique parce que je suis resté dans notre maison de famille où j'ai passé la plupart de mes vacances quand j'étais une enfant. Mais, cette fois-là, j'ai travaillé un petit peu.
Si vous n'avez jamais goûté de fromage de chèvre corse, il faut que vous le fassiez! C'est très bon. Il y a une variété parmi laquelle on peut choisir ce qu'on préfère :moelleux ou dur ; salé ou doux; naturel ou épicé. Ce qui fait la qualité c'est le lait des chèvres, et le mode corse de la production traditionnelle.
Un jour, j'ai parlé avec un vieil homme qui s'appelle Monsieur Toutain. Il m'a expliqué la grande tradition de sa famille de la fabrication du fromage de chèvre et de brebis. Il m'a dit que l'alimentation des brebis et des chèvres est exempte de toute pollution et particulièrement saine, donc son lait est d'une grande richesse et d'une qualité exceptionnelle. Les chèvres étaient assez mignonnes, mais elles ont commencé à goûter ma robe quand je les ai !
Nous avons passé l'après-midi au bord de la piscine en partageant une bouteille du vin rosé très frais avec notre petite dégustation de fromages et de charcuteries. Même si la Corse produit du vin, j'ai choisi une appellation Provençale parce que, à mon avis, la Corse n'est pas un terroir de vin de bon goût. Je préférais le fromage de chèvre enrobé d'herbes de provençe. Il va parfaitement avec des figues de la saison! À la fin, M. Toutain m'a fait une petite surprise pour aller avec le dernier goût du vin: un morceau de charcuterie Corse très rare et vieux. C'était délicieux! J'ai fait une tellement bonne sieste au dessus d'un olivier après avoir fini le repas.
Les goûts de l'été restent encore sur ma langue. Mais, il n'y a pas ailleurs de légumes et de fruits d'automne comme on a en France. Ils absorbent les rayons du soleil pendant les mois d'été, et leurs goûts sont divers. Je vais explorer les préparations des cuistots parisiens .... Comme j'ai envie d'un café pour me réchauffer! Il fait frais maintenant! À bientôt.

Enfants sages / enfants sauvages


En 1688, le grand moraliste Jean de La Bruyère a écrit ça dans son livre, « Les Caractères» :
« Les enfants sont hautains, dédaigneux, coléreux, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés; ils rient et pleurent facilement; ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur des très petits sujets; ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire: ils sont déjà des hommes. »
Ou des femmes. Ah, mes enfants, qu'est-ce que je dois faire?? Qu'est-ce que je PEUX faire? Oui, oui, j'adore mes trois enfants, mais de temps en temps, ils me rendent complètement fou. Hier, Sydney m'a dit qu'il veut devenir un danseur pour Britney Spears. Quelle connerie! A-t-il perdu son esprit? S'il veut devenir un danseur, c'est d'accord avec moi, même si je crois qu'il devrait attendre deux ou trois ans et finir son éducation. C'est une bonne idée je crois, et un peu inévitable. Beaucoup de mes amis ont des enfants qui sont devenus danseurs ou acteurs ou modèles célèbres. Mais pas à cet âge, vrai? Et certainement pas pour cette femme américaine folle, Britney. Je ne comprends pas, mes enfants adorent la culture américaine. Vous savez? Avant hier, j'ai prévu de voyager aux Etats-Unis avec ma famille, mais aujourd'hui? Jamais! Ou jamais avec mes enfants. Cet été, nous voyagerons en Afrique, en Rwanda. Peut-être, qu'après ça mes enfants apprendront à apprécier leurs vies privilégiées. Si tout va bien, nous ne rencontrerons pas Paris Hilton là, au Rwanda. Mes enfants ... bah !

Sunday, October 7, 2007

Forme et fonction


Devrait-on sacrifier le style pour le confort? C'est la question que je me pose dans ces jours de la commodité, des plats cuisinés, et même des mariages de convenance - on peut même se marier en quelques minutes à Las Vegas, comme a fait Britney Spears, non? Est-ce que le confort précède le style?
Les vêtements qu'on porte tous les jours ne sont que des vêtements. Ce n’est pas LA MODE. On porte des vêtements parce qu'on doit protéger le corps, parce qu'il est nécessaire d'être confortable quand on travaille, parce qu'on a honte; mais la mode est le luxe. C'est l'idée de la beauté, l'inaccessible, de la pureté.
Je vois que dans la mode, il y a une grande variété. Certaines stylistes et maisons de mode croient en l'idée d'habiller le peuple. Mais en ce qui me concerne, ils compromettent la beauté qui existe seulement dans la mode et le créatif. Ils transmettent la mode aux vêtements quotidiens, mais ces vêtements ne peuvent pas être la mode, à proprement parler.




Hélène Proust: Première Journée

Le 19 septembre, 1995
Je ne peux pas croire que Jean est parti! Et pour Margot en plus, ma voisine aussi laide qu’un cheval malade; Maxine est plus beau ! Hélas, même avec le cœur brisé, je dois lui montrer qu'il s'est trompé. Lui, il sera seul maintenant, oublié, inconnu, personne sans moi.
C'est exactement pourquoi, aujourd'hui, je vais quitter ce village stupide de Crespin pour vivre la vie brillante d'une vraie vedette à Paris. Avec Maxine, mon serpent en peluche toujours fidèle, nous serons ensemble trop célèbres pour marcher dans les rues sans notre entourage privé de gorilles qui devront nous protéger des foules des fanas, un couple inséparable dont tout le monde parlera au dîner. Chaque enfant, chaque famille, chaque pays connaîtra nos noms. Et je serai là, avec Maxine à mes côtés, me baignant dans leur amour profond, pleurant de la joie parce que ça sera juste ; la justice pour toutes les années que j'ai passées sans un seul ami, le sujet des blagues et des moqueries des autres filles. C'est moi qui serai leur idole maintenant. J'ai vécu trop longtemps sans une vraie famille, avec mes grand-parents qui ne m'ont jamais permis de poursuivre mes rêves. Je vais, peut-être, trouver quelqu'un avec qui je peux avoir mes propres enfants, qui m'aimeront autant que je les aimerai.
L'avenir est à moi. Je pars pour trouver mon destin.

Ne faites pas attention à moi, s'il vous plaît!


Je ne comprends pas les médias. Ils s'intéressent toujours à ce que je fais. J'ai découvert la mort de mes parents quand j'ai lu Le Monde ce jour-là. Le titre de l'article était « Les Dumont meurent en Allemagne.» Et ça a pris quelques minutes avant que je me sois rendue compte que les Dumont étaient mes parents, pas n'importe qui! Et puis mon portable a commencé à sonner. C'était horrible! Maintenant, je ne veux jamais voir mon nom dans les journaux. Malheureusement, il me semble que les journalistes s'intéressent à moi plus qu'avant. N'importe où, n’importe quand, quand je fais du shopping, ils rapportent ce que j'ai acheté et combien ça a coûté. Je crois qu'ils attendent un drame, une crise, quelque chose de choquant dans ma vie. Mais je veux qu'ils soient déçus. C'huis pas Paris Hilton !
Quand je veux échapper à toute attention indésirable, je prends la ligne 1 à La Défense. Je monte à la Concorde, tout près de mon appartement, et je descends à la Porte Maillot; puis, je me promène à travers le Bois de Boulogne. Il y a toujours beaucoup d'enfants et beaucoup de couples qui se parlent l'un l'autre--donc personne ne me reconnaît! Soit je me promène, soit je m'assieds sur un banc et lis un des livres pour mes cours. Je trouve que j'ai besoin de solitude fréquemment-ma vie est si trépidante!

Le travail et l'amusement

Hier, j'ai fini mon seul article dans Les Scandales de cette semaine. J'ai écrit sur les nouveaux styles des vêtements féminins à Paris pour la saison prochaine comme les jupes longues et flottantes, les chemisiers brillants et les bottes de cuir. C'est une semaine très chargée; mon rédacteur attendait cet article à huit heures du matin! Je pense que ça c'est un peu cruel! Heureusement, je l'ai fini à l'heure (ouf !).
Après avoir fini mon travail, j'ai pris aussi une classe de cuisine avec mon copain. Cette classe était très difficile, mais passionnante! Bien sûr, mon copain faisait la cuisine mieux que moi, mais puisqu’il fait souvent la cuisine pour moi dans mon appartement, je n'étais pas trop jalouse. Après notre classe, nous avons fait une promenade sur les Champs Elysée avec mon petit chien Bubba et nous parlions beaucoup de notre semaine de travail.
Aujourd'hui c'est samedi et c'est un jour parfait pour faire des activités dehors comme faire du bateau, nager, ou faire un pique-nique. J'adore le week-end parce que c'est mon occasion pour me détendre et d'oublier toutes les pressions de la semaine. D'habitude mon copain et moi essayons quelque chose de nouveau chaque week-end pour nous amuser. Le week-end dernier, nous avons fait de l'équitation; c'étais ma décision, mais ce week-end il me surprendra! C'est parfait parce que j'adore les surprises! Qu'est-ce que vous pensez qu'il élaborera?

L'Iran à l'université new yorkaise de Columbia


Hier je suis allée à l'université de Columbia pour écouter le discours du président de l'Iran, qui était en ville pour un sommet à l'ONU. C'était ma première mission comme correspondante pour le New York Times. Quel commencement! La salle était bourrée d'étudiants, la plus grande partie d’entre eux était contre tout ce que le président Iranien représente: le terrorisme, le fondamentalisme islamique, la violation des droits de l'homme, et d'autres politiques nationales qui sont directement opposées à celles qui correspondent à une société civile. Même le président de l'université l'a dénoncé face à face comme un dictateur inculte et cruel. L'atmosphère était tellement tendue que tout le monde était préparé non seulement pour des manifestations, mais aussi pour des désordres physiques, ou pire, de la violence. En dépit de ces points de vue, tout le monde reconnaît que le président iranien était courageux de parler en face d'une salle pleine de critiques passionnés.
Mais ce qui m'a beaucoup impressionné, c'était qu'on habite un pays où l’on peut dire presque tout ce qu'on veut (bien sûr, il y a des limites), ce qu'on ne peut pas faire en Iran. Le Président Bush lui-même a dit que, si c'était son choix, il ne l'aurait pas invité à parler. Mais aux Etats-Unis, c'est l'autorité de la loi qui contrôle et pas les ordres arbitraires d'un dictateur. On a le droit de parler franchement de n'importe quel sujet, quelque offensif qu'il soit. C'est certain que Bush n'aurait pas la même opportunité en Iran. Comme journaliste, je crois que la liberté de parler est l'une des valeurs les plus fondamentales du système constitutionnel américain. Mais j'étais étonnée à quel point cette valeur est profondément acceptée par le public américain, et qu'elle n'est pas traitée comme théorie mais comme un principe qui guide la vie.

Bus et Voyage


Mon père était conducteur de bus à Paris. Pendant toute sa vie il n’a jamais quitté la ville, je ne sais pas pourquoi. Un jour, il m'a dit: « Flora, je connais chaque rue de notre ville. Mais je ne vais jamais connaître l'extérieur. Je ne serai jamais ailleurs. »
D'une certaine manière, ses mots ont déterminé son sort. Quand mon père a eu 35 ans, et moi, j'en ai eu juste 4, il a attrapé une maladie mortelle. Il a quitté son boulot pour rester chez nous, dans son lit. Il vieillissait, trop jeune, et il est mort l'année suivante, le 14 juillet. Sans aucun doute, un vrai Parisien; il n'a jamais vu le monde.
J'ai trouvé ma carrière grâce à la leçon de mon père. Bien que Paris m'offre une vie riche et pleine d'aventure, je voulais m'éloigner de tout cela. Paris n'est pas ce qui m'inspire .. .incroyable, mais vrai. Je trouve l'inspiration en dehors de Paris, dans le monde. Paris me donne tous les trésors du monde. Mais, à mon avis, Paris se tourne surtout vers elle-même. C’est une ville un peu prétentieuse, si vous voulez.
Je me trouve aujourd'hui dans un lieu qui est, peut-être, le contraire de Paris dans ses mœurs et ses valeurs. Je suis à Jérusalem, le centre religieux, moral, et spirituel du monde. Les gens de cette ville vous diraient qui Jérusalem est en conflit, et que ses conflits représentent les conflits du monde entier. Tous les gens, toutes les religions de Jérusalem donnent au monde leurs croyances. Ce qui est aussi impressionnant, c'est que tout le monde se tourne vers Jérusalem pour être conseillé ... pour donner un sens à la vie.