Wednesday, December 5, 2007

La recycle-mode


Ça m'intéresse toujours la première étape, le début des choses. C'est l'idée qu'au début, on commence toujours quelque part. Mon premier défilé de mode, retrospectivement, était plutôt improbable.
Ces jours-là, mon lien avec mon environnement était comme observatrice. J'adorais chasser les insectes et les examiner. Je me souviens avec clarté des mouvement de petits enfants sous le soleil pendant la récréation, la couleur claire et la bonne texture de la glace qu'on vendait près de l'école. Les petits détails me fascinaient, et je me sentais précoce avec ma grand conscience.
J'avais juste onze ans. Mon collège a organisé un genre d' œuvre de bienfaisance, elle s'appelait "Moda Mania." L'idée était que quelques étudiants de la sixième à la troisième allaient construire des vêtements en utilisant seulement des matières recyclées. Ce matériau de construction m'a étonné, mais j'aimais l'idée de faire quelque chose de nouveau seule et de mon propre fait. Les étudiants qui s'intéressaient à l'art ont participé.
Le jour du défilé est arrivé, et ma création était achevée. Des robes en cassettes, en journal, en sac poubelle multicolore ont apparu. Des jupes en pellicules, en pages des magazines, en feuilles mortes se sont alignées. Ma création était faite en sachets de thé.

Je l'ai appellée Darjeeling Darling. Mais quelles rêveries ... !

Saturday, December 1, 2007

La Toussaint et la vie comme mannequin


C'est juste une semaine avant la Toussaint! Je sais qu'en Amérique, beaucoup d'enfants mettent des costumes le jour précédent pour se déguiser et puis ils marchent dans plusieurs rues dans le quartier en demandant des bonbons à leurs voisins. Mais ici, c'est une occasion différente.
La Toussaint représente un jour où on honore les saints qui avaient obtenu un statut spécial au paradis. Le jour après, on se souvient des autres qui n'ont pas encore obtenu le paradis.
Aujourd'hui j'ai eu ma première séance photo à laquelle je dois assister pour mon emploi. C'est très intéressant parce que de fameux mannequins toujours m'entouraient. Je semblais très petite parmi elles. Et tous les mannequins posaient pour beaucoup de scènes différentes - nous devions créer les images pour un catalogue essentiel pour illustrer pour nos lecteurs les nouveaux styles de la prochaine saison . Autour de moi, il y a plusieurs étagères d'accessoires et un grand nombre de pièces de vêtements! Ces filles avaient de la chance, je pensais! En fait, pendant la séance photo, quand je n'avais pas autre chose à faire, je rêvais d'une vie comme mannequin .... et puis, je me suis réveillée!

Juger le Beau


Crois-je en l'idée universelle de la beauté? Mes oeuvres, sont-elles toutes universellement considérées comme belles? Sûrement pas. Mais en même temps, je ne peux que croire qu'en jugeant la beauté (la beauté humaine, le beau artistique), même s'il existe une diversité des sensibilités, il y a quand même un jugement plus haut, l'opinion supérieure.
Et moi, comme styliste, comme artiste, j'ai le droit d'affirmer mon jugement. Je comprends que chaque individu peut considérer comme beau des objets très divers, sans parler du fait qu'on ne considère pas comme beaux les mêmes objets. Tous ça c'est parce qu'il n'existe pas de critère net qui nous permette de dire avec certitude si un objet devrait être considéré comme beau.
Dire d'une personne ou d'un objet qu'il est beau n'implique pas d'ordre logique ou scientifique. Alors, les principes qui determinent la beauté sont seulement subjectifs. C'est à dire qu'il appartient seulement à l'individu de juger de ce qui est beau. Mais quand on parle d'un objet dire qu'il est beau, est-ce qu'on ne parle pas au nom de l'humanité entière? N'est-ce pas un jugement objectif et concret? Bien que l'art soit une tentative subjective, je dois croire que mes créations sont plus belles que celles des autres et qu'il y a des gens qui sont d'accord.

Marathon


Ce week-end j'ai couvert le Marathon de New York City. Il y avait plus de 39,000 coureurs de presque chaque pays de la planète qui ont participé à cette course, qui est l'un des plus grands marathons du monde. Heureusement, il faisait beau et la course s'est passée sans problème. Ce qui m'a vraiment frappé, c'était le fait que la ville en entier s'est arrêtée pour la course et tous les habitants sont descendus dans les rues pour soutenir les coureurs. Même si c'était tout à fait inopportun, il m'a semblé que tous les New Yorkais étaient très enthousiastes de faire partie d'une telle grande compétition.
Mais la veille, pendant l'épreuve du contre la montre qui détermine qui participe aux Jeux Olympiques, l'un des meilleurs coureurs américains est mort à cause d'une maladie inconnue cardiovasculaire. Tout le monde a été choqué quand il est tombé soudainement au cinquième mile. Je me sens particulièrement mal à l'aise, comme je fais mon premier demi marathon ce week-end. Si ça peut arriver à un athlète de haut niveau, ça peut arriver à n'importe qui!

Rêves, réalité...champagne


Hier, je suis allée à une fête d'anniversaire pour une de mes meilleures amies.
Elle a vingt trois ans aujourd'hui. Nous mangions au Fouquet's et puis nous sommes allés chez elle, au plus haut étage de l'hôtel George V. Nous buvions du champagne et regardions la ville, couverte de lumières. Je me suis rendu compte que j'ai vingt-trois ans et j'ai fait très peu de choses dans ma vie! Je fais les mêmes choses chaque jour : je prend le métro pour aller en cours, je fais du shopping, je lis des magazines de cuisine, je pense à mes parents ... je suis dans les limbes. Je n'accomplis rien. En somme, je m'ennuie.
J'ai donc décidé de faire une liste des choses que je veux accomplir dans les prochaines années ... Par exemple, je veux aller à Saint-Pétersbourg et à Moscou. Je veux faire de la voile, aussi. En plus, je voudrais faire un cours de cuisine italienne-en Italie!
Au fait, je commence à me demander si je veux vraiment aller à l'École des Hautes Études Commerciales comme mon père. Je rencontre toujours le même genre de personne-bien motivée, intelligente, méthodique-mais pas vraiment intéressante ou passionnée. Et je me suis rendu compte que je suis maintenant exactement comme eux.
Est-ce que mon père serait déçu si je choisissais un autre chemin? Mais je pense qu'il aurait voulu que je sois heureuse.
Ou peut-être que ces pensées étaient créées par le champagne. Je ne sais plus.

Monday, November 12, 2007

Objets originaux


Il est clair pour moi que créer des objets originaux devient de plus en plus difficile. Mais je me dois de continuer surtout parce que je ne crois pas avoir créé tout ce que je peux faire. Etre visionnaire aujoud'hui, ça peut me coûter cher, mais je dois le faire, à tout prix.
Comme styliste, je ne crée pas des vêtements, je les pense. J'ai certaines idées, et c'est très important pour moi de continuellement remettre en question les idéaux occidentaux sur la forme du corps et la construction du vêtement et sur le sexisme de la société. Je crois que Mademoiselle Gabrielle "Coco" Chanel, en son temps, a vraiment révolutionné la mode avec ses vestes célèbres (à l'époque les vestes étaient limitées aux hommes). Ses vestes ont donné aux femmes l'autorité et le pouvoir qui étaient absents longtemps.
Je commence à préférer l'androgynie des chaussures plates (en même temps, je ne déteste pas les talons hauts), des pantalons baggy masculins et des vestes aux épaules tombantes.

Loin des catastrophes naturelles


Après un vol de douze heures, je suis arrivée à l'aéroport JFK à New York ce matin. J'avais l'intention de parler aux candidats des élections présidentielles (les éditeurs voulaient qu'un des correspondants rendent compte de ce sujet quelques fois chaque mois), mais il me semble que je vais prendre un vol vers Los Angeles ce soir. Ils ont besoin d'un journaliste qui peut écrire les nouvelles des incendies en Californie pour une semaine.
Je n'étais jamais choisie pour rapporter un tel événement qu'un désastre naturel. En France, ce type de nouvelles est très rare, et les Français, dans leur situation géographique, se trouvent très loin des conditions propices aux catastrophes comme les incendies, ou bien les tremblements de terre ou les tsunamis. Je ne sais pas à quoi m'attendre, ou comment rapporter un événement si émotionnel. Il est, de temps en temps, difficile de raconter une histoire de désastre et de perte en évitant l'aspect émotionnel. Mais pour le journal, c'est juste les faits de la catastrophe qui sont importants. Mais, pour moi, ça n'est pas suffisant. Sans émotion, comment pourrait-on vraiment comprendre les choses qui sont tellement éloignées de nous?

Le 14 mars 1996


Hélas, M. Jourdain n'était pas l'ange de Dieu comme je le croyais, mais celui du Diable. La semaine dernière, quand il était en train de m'expliquer toutes les auditions qu'il avait organisées pour moi avec des metteurs en scène célèbres, il m'a plaquée, en disant «Un moment, s'il vous plaît, Mademoiselle Proust», car qu'il avait besoin d'aller téléphoner à son client pour vérifier l'heure exacte d'une de mes auditions. Et je l'attendais, naturellement, je l'attendais ... l'attendais; mais ma profonde patience était tout à fait en vain. Après cinq heures d'attente, je savais qu'il n'allait jamais revenir.
J'ai quitté son bureau, le coeur brisé, sans savoir où aller. J'avais seulement dix francs dans ma poche, et rien à la banque. Vagabondant désespérément, je suis passée derrière d'une vieille usine de chaussettes, où il y avait tant de cageots et de boîtes vides. J'en ai volée une, et je l'ai emmenée dans une ruelle noire, peu frequentée sauf par une meute des chiens affamés qui y rôdaient en cherchant un morceau de nourriture pourrie.
C' est là où je me suis installée en ce moment, oubliée, inconnue. J'ai beau chercher un boulot; personne ne veut embaucher une S.D.F. Je sais ce que le monde pense de moi, que je suis une vraie inutile, sale, dégoûtante. Et ils ont raison; je ne suis personne!

Monday, November 5, 2007

Mode, consommation et gaspillage



L'industrie de "la mode" comme nous la connaissons aujourd'hui est née, plus ou moins, au vingtième siècle et surtout après la Seconde Guerre Mondiale. A cause de la richesse matérielle après la guerre aux Etats-Unis, la consommation dans ce pays a explosé, pendant que la consommation des hommes est devenue de plus en plus hors contrôle. D'autres pays ont suivi. Le capitalisme triomphe dans chaque coin du monde. On dit qu'après la Seconde Guerre Mondiale, les gens ont commencé à consommer des biens plus que jamais, et plus de choses ont été consommées après la Guerre que jamais dans le monde entier.
Franchement, je sens de plus en plus que l'étendue de la consommation est beaucoup trop en même temps. Après la Guerre c'était bien sûr important pour nous d'avoir une affluence et que nous ayons assez, mais aujourd'hui il y a du gaspillage qu'on ne peut pas justifier. Pensez aux vêtements qui sortent chaque saison, aux produits électroniques qui resortent dans quelques mois, aux allées de supermarché fourrés avec une douzaine de marques et une douzaine de types de lait (écrémé, soja, entier ... ) ... Avoir le choix c'est bien, mais c'est parfois bouleversant ...
Chaque collection que je fais pour les défilés, je sais que mes créations de luxe n'arriveront jamais à la plus grande partie du monde. La mode, comme nous la connaîssons aujoud'hui, s'en fout de la modération. La mode c'est l'art, on ne peut pas le compromettre. Alors, comment concilier le gaspillage de la consommation et du capitalisme d'aujourd'hui et l'égotisme d ela mode? Cette question je ne l'ai pas encore résolue.

Sunday, November 4, 2007

Thanksgiving au Québec



La semaine dernière je suis allée à Montréal pour fêter l ' Action de Grâces. Au Canada, ce jour férié a lieu chaque premier lundi du mois d'octobre. Tous mes amis américains s'en moquent parce que c'est la même chose que le «Thanksgiving »aux Etats-Unis (même avec les pèlerins et les indiens), mais ça tombe sur un différent jour de l'année. En fait. fêter en octobre est plus logique parce que la raison pour la fête est de célébrer la récolte, ce qui se passe d'habitude en octobre (au moins pour les canadiens, comme il fait froid plus tôt dans l'année). C'est impossible de les en convaincre ... mais ça n'a pas d'importance, parce que ce qui me rend heureuse, c'est que je peux fêter le Thanksgiving deux fois dans une année, et donc je mange deux fois de la dinde!
Outre la dinde, au Québec on cuisine la tourtière (une tarte à la viande hachée), la poutine (des frites avec de la sauce poutine et du fromage), et bien sûr une tarte au sirop d'érable. C'est vrai que, au Québec, l'Action de Grâces n'est pas grand' chose parce que c'est une fête protestante et la province est plutôt catholique, mais ma famille cherche toujours une raison pour cuisiner un grand repas ensemble! Le mardi suivant, nous sommes allés chez mes grands-parents en Charlevoix, une très adorable région bucolique au nord-est de Québec, sur le fleuve St. Laurent. C'était plus beau que ce dont je me souvenais. Bien que j'aime bien habiter à New York-l'énergie, la diversité, la culture- je sais que Québec sera toujours dans mon coeur.

Les nuits sont chaudes


Ah, ma boufsh (bouche). Quel ma-heur (malheur) que la ouhuit (nuit) a fini comme tha (ça).
Pourquoi ma boufshe (bouche) me blethe (blesse)-t-elle tellement? Cheu (Je) crois que chez (j'ai) perdu une dent ... Mais il faut que cheu (je) raconte thête (cette) histoire: Thêtait (C'était) une belle ouhit (nuit). Thêtait (C'était) une nuit de lune -Ieith (les) étoiles brillaient, l'air n'était fwoid (froid), et il y avait un petit vent. Cheu (Je) thuith (suis) allé à la première thoirée (soirée) de l'année, une thoirée (soirée) pour rassembler de l'argent pour les cheunth (gens) avec le S.I.D.A. Chêté (J'étais) avec ma belle Mme. Childe et notre fith (fils) bête, Sydney. Thêtait (C'était) tha (sa) première fois d'aller à une thoirée (soirée) et il a apporté une cheune (jeune) demoiselle charmante - Alithée (Alizée). Toutes les choses thont (sont) allées biens -les mets et le dîner, ils étaient délithieux (délicieux). La musique était fantathtique (fantastique). Mais, il y avait un problème .... Alithée (Alizée) était la bonne amie d'un autre cheune (jeune) homme. Thêt (cet) homme était là, bien que cheu (je) ne thais (sais) quoi pourquoi. Thethes (Ses) parents habitent dans le 19me arrondithement (arrondissement). Cheu (je) thais (sais) tha (ça) parthe (parce)-que quelques mois pathées (passées), theth (ses) parents ont inthité (incité) un bouleverthement (bouleversement) fasciste. Bah ... racaille. Et, pour rendre courte une hithtoire (histoire) longue, quand thethe (ces) deux hommes the (se) thont (sont) vus, il y avait un grand brouhaha. Malheurethement (Malheureusement), the (ce) n'était pas mon fils qui a mal à la tête, mais c'était moi!
Cheu (je) crois que vous comprenez, maintenant, pourquoi cheu (je) parle comme tha (ça).
Alors, cheu (je) ne peux pas parle non pus (plus), parce que mes bethures (blessures) me font mal.

Mon petit chien Bubba et sa nouvelle amie



Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon petit chien qui s'appelle Bubba. Avant mardi, je ne pouvais pas décider ce que je devrais lui donner pour cette occasion spéciale, mais soudain, hier soir, une bonne idée s'est présentée à moi!
Ce matin, je suis allée à l'organisation bénévole d'aide aux animaux pour lui trouver une nouvelle amie. Et bien sûr, j'ai trouvé l'amie parfaite pour mon cher Bubba. Au bout de la dernière allée, dans la dernière petite cage, c'était la chienne la plus mignonne et la plus délicate de toute. C'était un labrador avec un pelage blond et soyeux. Quand je l'ai chouchoutée, elle m'a affectueusement mordillé à la main. Je suis tombée amoureuse!
Immédiatement, je l'ai apporté chez moi pour connaître Bubba. Bubba est plus grand qu'elle, mais ce n'était pas un problème parce qu'il est aussi très amical. Après avoir fait connaissance avec elle, Bubba et ma nouvelle chienne ont couru en rond dans mon appartement. À ce moment, j'ai décidé de l'appeler Belle (j'aime les noms qui commencent avec la lettre « B »).
Maintenant, quand je ne suis pas chez moi, je sais que Bubba n'est pas solitaire: il a une nouvelle amie qui s'appelle Belle et ils s'amusent tout le temps! Je pense que Belle était un cadeau parfait pour célébrer l'anniversaire de Bubba.

Joyeux anniversaire!


J'ai passé ce week-end chez mes parents en Provence. C'était l'anniversaire de mon petit ami, Guillaume, et nous avons préparé une fête pour lui en secret! Il n'en avait aucune idée; il pensait que nous allions le fêter avec seulement un petit dîner au restaurant local. Mais, puisque c'est son trentième anniversaire, je ne pouvais résister à la tentation de lui donner une énorme fête extravagante! J'ai invité tous ses amis d'université et tous les avocats avec lesquels il travaille. Sa famille habite en Provence aussi, donc ils allaient chez mes parents avant moi pour aider aux préparations. J'ai fait ses desserts favoris, la mousse au chocolat et les babas au rhum, en avance chez moi, et je les ai cachés dans le coffre de notre voiture pendant notre voyage. Mes parents ont réservé une grande salle à l'hôtel de luxe dans leur ville, et ils se cachaient là avec les parents de Guillaume quand nous sommes arrivés. Tous les autres invités, y compris quelques-uns de mes amis, y sont descendus pour que Guillaume ne soupçonne rien. J'ai expliqué à Guillaume que mes parents étaient en train de faire des courses en ville et qu'ils nous retrouveraient au restaurant. Pour le reste de l'après-midi, nous nous sommes détendus chez mes parents en lisant et en regardant la télé, mais j'attendais avec impatience le soir et la fête!
Après m’être habillée (j'ai acheté une nouvelle robe juste pour cette grande occasion!), j'ai aidé Guillaume avec sa cravate, et j'ai vérifié que mes desserts étaient encore sains et saufs dans le coffre. Puisque nous devions aller à l'hôtel et pas au restaurant, j'ai persuadé Guillaume de me laisser conduire. Nous avons causé normalement pendant le trajet, mais quand nous sommes arrivés à l'hôtel, Guillaume a commencé à m'interroger.
Complètement stupéfié, il est entré dans la salle, et c'était comme un conte de fées! Dedans, il y avait tous nos amis et nos familles qui bavardaient au milieu de beaucoup de fleurs et de ballons et de bougies. Tout le monde a chanté « Joyeux Anniversaire!» pour Guillaume, et il était tellement vachement surpris! Le chef du restaurant de l'hôtel nous a cuisiné un repas délicieux, et quand j'ai présenté mes desserts à Guillaume (avec une petite bougie « 30 » sur un des babas), il m'a donné très romantiquement un grand bisou! Nous avons dansé, mangé, et célébré pour le reste de la nuit. C'était une fête parfaite que Guillaume et moi nous rappellerons pour toujours!

Le 23 décembre, 1995


Ça fait deux mois aujourd'hui que j'ai rencontré un homme qui s'appellait M. Jourdain-- un homme que j'ai rencontré pour la première fois devant le Théâtre de Paris, la première personne qui croyait en moi.
Je venais d'y aller pour auditionner pour une pièce, une audition pour laquelle j'avais dépensé une grande partie de mes économies pour acheter une belle robe toute neuve au marché aux puces du coin. Enfin, c'était la seule nouvelle chose que j'aie jamais eu dans ma vie. Car quand j'étais jeune, mes grand-parents me disaient toujours que je ne méritais absolument rien de nouveau, rien de spécial (ils ne savaient pas, évidemment, la vraie valeur de mon serpent en peluche fidèle Maxine ... il était terriblement spécial pour moi). Mais cette robe, comme elle sentait bon, comme le satin frais! Et je m'étais fait faire les cheveux, tout bouclés, comme les cheveux des filles qui étaient allées au lycée avec moi, les jolies filles populaires que tous les mecs aimaient. Mais quand je suis arrivée au théâtre, ce théâtre brillant qui aurait pu changer mon destin, le metteur en scène m'a dit «Désolé!», que les auditions avaient fermé, et que l'actrice qu'il cherchait avait été déjà trouvée. Et quand j'ai quitté le théâtre, le mauvais théâtre qui avait ruiné ma vie, mon avenir, je croyais que j'avais entendu ce metteur en scène et ses amis rigoler, rigolant probablement parce qu'ils m'avaient déçue.
J'ai pleuré et j'ai pleuré et j'ai pleuré en quittant le théâtre, mes larmes tombant sur ma nouvelle robe en satin qui la maculaient avec leur sel. Je crois que je pleurais si fort que Dieu m'a entendu, parce que c'était à ce moment-là qu'il m'a envoyé un ange. Un ange sans ailes, mais un ange tout de même, qui s'appellait M. Jourdain. Il m'a promis qu'il pourrait m'aider à devenir une vraie vedette de cinéma, pour le bon prix. Mais n'importe quel prix est le bon prix! Comment peut-on mettre une valeur monétaire sur la célébrité!
Un jour, dans le futur proche maintenant, je serai connue. Je ne serai pas une femme oubliée, un membre passif de cette société méchante. Tout le monde me connaîtra. Bientôt, bientôt...

Des souvenirs ...

Mes souvenirs préférés de mes parents sont de nos vacances à Rome il y a cinq ans. C'était ma première visitedans un pays méditerranéen. Et quel art! Quelle architecture !
Je pense que mes parents ont pris cent photos de moi devant chaque monument ... Nous sommes allés au Colisée, au forum romain, à la Piazza Navona, au panthéon. Mon père a expliqué l'histoire de chaque site ancien parce qu'il a toujours fait de la recherche avant d'aller quelque part. À la Piazza di Spagna, ma mère et moi avons fait du shopping. Il y a beaucoup de magasins de marque là, comme Gucci, Cartier, Valentino, Dior, Ferragamo, et Armani. C'était super! Et puis nous avons mangé un dîner de huit plats au restaurant très connu dans la villa Borghèse, qui domine la Piazza del Popolo. Je me sentais si cultivée! Après avoir fini, nous nous promenions le long du Tibre. Le Vatican est si beau de nuit. A partir de ce moment-là, j'ai commencé à cuisiner la nourriture italienne. Pour le reste du voyage, j'ai essayé de goûter d'autant de choses que je pouvais. Et j'ai mangé beaucoup de glace italienne! Maintenant que mes parents sont morts, je me souviens de ce voyage tendrement parce que j'ai passé beaucoup de temps avec eux, et j'ai découvert mes passe-temps: cuisiner, architecture, et shopping, bien sûr!

Monday, October 29, 2007

Une réflexion sur le Moyen-Orient

Je suis prête à abandonner Jérusalem pour quelques mois. A ce moment, en attendant un vol vers New York, je regarde le paysage qui m'entoure ici à l'aéroport Ben-Gurion. Une zone désertique, non semblable à ce qu'on trouve dans d'autres parties du monde.
A seulement deux heures d'ici, le vrai désert qui s'étend ... pour toujours ... garde des trésors inconnus: un chameau qui se balade sans direction; une colonie de nomades qui se dispersent sporadiquement sur les collines de sable; le trésor le plus mystique du désert, La Mer Morte. Les merveilles du monde vivent ici.
La semaine dernière, je suis passée par un poste de l'armée dans le nord d'Israël où j'ai interviewé quelques soldats israéliens. Ce site se trouve sur le Mont Avital, qui domine la Syrie. De ce lieu on voit les villages des Syriens. Un soldat m'a montré un site dans la combe en-dessous qui a été, il y a quelques décennies, un camp d'entraînement pour les terroristes syriens. Il m'a dit que son rôle est de surveiller le territoire pour le garder contre les activités terroristes. « Ici, nous somme toujours en guerre. Un regard dans la mauvaise direction, et le monde entier pourrait disparaître.» Des mots forts, mais je suis certaine que ces mots signifient le vrai sentiment des gens de tout son pays.

Enfin! Je kife quelqu'un ...


J'avais commencé de reconnecter avec mes anciens amis français puisque j'ai habité à New York et ailleurs pendant longtemps. Même si nous n'avons pas eu une expérience pareille depuis longtemps, c'est comme si rien n'avait changé de notre amitié. J'avais quatre très bonnes amies dont j'ai fait la connaissance à mon école prépa: Lucie, Anne-Sophie, Claire, et Béatrice. Nous n'avons pas des vies très similaires, mais malgré ces différences, nous nous accordons très bien.
Malheureusement, je suis la seule qui soit célibataire. (Mais j'ai Lulu!!) Anne-Sophie et Béatrice chacune ont un enfant très mignon. La nouvelle du jour: Lucie est enceinte! Elles se sont mariées avec leurs petits amis des années ado. Nous pensons que Claire va se fiancer bientôt. Mais moi, je n'ai pas gardé un ami depuis trois ans ! Mais ça va changer. .. Je l'espère.
Hier soir, elles m'ont donné une soirée au bel appartement de Béatrice. Son mari voulait me présenter à un de ses collègues. Béatrice est douée avec les spectacles et la cuisine ! J'ai passé un soir agréable après avoir faire la connaissance d'Henri, l'ami de Jean-Philippe (le mari). Pour moi, mon groupe de cinq amis ne passe jamais un mauvais moment fois quand nous sommes tous ensemble! Henri n'était pas trop intéressant, mais la conversation était légère et facile. Le seul problème, c'était moi ....
Je ne pouvais pas arrêter de penser à une expérience que j'avais eu quelques heures auparavant. J'allais chez une nouvelle fleuriste du coin pour chercher un bouquet pour offrir à Béatrice et Jean Phi. Il y avait un beau garçon qui était au comptoir!! Oh là ... C'était sûr qu'il était artiste à cause de la peinture partout sur ses mains et sur ses pantalons. Il choisissait de belles fleurs orange et jaune. Je ne pouvais pas bien me concentrer sur les miennes à cause de son beau visage! Je pense qu'il est du quartier parce que le fleuriste le connaissait. Après avoir recu son bouquet (pour offrir a quelqu'un qui a tellement de chance!), il m'a souri en me souhaitant une bonne soirée! J'étais séduite. Je vais retourner chez la fleuriste jusqu'à ce que je le retrouve.

Monday, October 22, 2007

Tarte aux framboises



Aujourd'hui, j'ai eu un mal de chien à préparer une tarte aux framboises à l'école! D'abord, j'ai oublié de porter mon tablier, donc ma chemise est maintenant pleine de taches rouges à cause des framboises. Puis, quand je faisais la pâte brisée de la tarte, j'ai laissé tomber dans ma pâte quelques morceaux de coquille d'œuf, et il a fallu que je les enlève une par une. Pendant que je faisais cela, j'ai entendu un grand « SPLAT », et je me suis retournée pour découvrir que ma sauce pour les framboises avait débordé. Je me suis dépêchée d'éteindre le gaz. Après avoir nettoyé ce désordre, j'ai commencé à finir ma pâte brisée quand j'ai-réalisé que je n'avais pas allumé le four. Quel désastre! Avec un grand soupir, j'ai allumé le four, j'ai vérifié ma sauce, et je suis retournée à ma pâte brisée. « Oh, que je finisse cette tarte-là sans plus de problèmes! » pensais-je. Même si je voulais abandonner cette tarte-là, je me suis forcé à continuer puisque je savais que c'était seulement un jour stressant et que je devais finir cette tarte pour ne pas recevoir un « incomplet» dans la classe. À la fin, après deux heures et demie de travail (le reste de la classe est parti après une heure), j'ai produit une belle tarte délicieuse qui a reçu un A- ! Complètement épuisée, je suis rentrée chez moi, et pour me détendre et me récompenser, j'ai mis un DVD et j'ai regardé trois épisodes de « Grey's Anatomy» !

Le travail et l'amusement


Ce week-end était une grande surprise! Vendredi, nous faisions des achats parce que mon copain comprend que j'aime beaucoup faire du shopping. Et puis, noussommes allés à un match de foot - nous regardions l'équipe de l'Olympique Marseille (OM); leur match était très amusant! Je n'avais jamais vu jouer une équipe professionnelle de football. Je m'apercevais aussi que ce match-là était très long - trois heures approximativement! Après ça,mon copain m'emmenait au restaurant L'Aloulette pour dîner. C'était chic, cher et confortable. Je n'ai pas voulu qu'il paie l'entière addition , mais il a insisté! (il est très têtu quelquefois). Mais c'était une atmosphère tranquille et romantique, une manière parfaite pour finir la soirée. Samedi, nous nous sommes réveillés tôt pour aller à la plage. Nous restions là toute
la journée. C'était merveilleux! Nous faisions du jet ski un peu - je lui apprenais ça parce que c'était la première fois qu'il faisait du jet ski! Puis, nous déjeunions sur notre serviette- nous avons mangé des hot dogs et nous avons bu du citron pressé frais. Pendant l'après-midi, nous nous sommes promenés sur le sable et nous avons trouvé un petit groupe de gens qui bâtissaient un grand château du sable. Puisque mon copain est un artiste (il prend des photos, vous souvenez-vous ?), il les a aidé à bâtir ce château. Une heure plus tard, ce château était le château le plus grand et le plus puissant de tous sur la plage. Les enfants étaient heureux de leur travail (et celui de mon copain, bien sûr.)
C'était une journée longue, mais très reposante et quand je suis arrivée chez moi, je me suis endormie immédiatement. Mon copain m'a souri un peu, m'a donné un baiser de bonne nuit et puis, il est parti.

Wednesday, October 17, 2007

Le souvenir d'été: l'automne arrive


Aujourd'hui je me suis levée quand j'ai senti une petite brise rafraîchissante qui entrait par la fenêtre. Comme tous les appartements à Paris, je n'ai pas de climatisation et je préfère laisser les fenêtres ouvertes pendant l'été. Mais alors, je sens que l'automne arrive bientôt. Le bout de mon nez était froid, et Lulu était sous la couverture !
J'ai passé un très bon été. Je suis restée en Corse pendant la plupart du mois d'août où j'avais de la chance d'avoir écrit un peu. C'était un peu nostalgique parce que je suis resté dans notre maison de famille où j'ai passé la plupart de mes vacances quand j'étais une enfant. Mais, cette fois-là, j'ai travaillé un petit peu.
Si vous n'avez jamais goûté de fromage de chèvre corse, il faut que vous le fassiez! C'est très bon. Il y a une variété parmi laquelle on peut choisir ce qu'on préfère :moelleux ou dur ; salé ou doux; naturel ou épicé. Ce qui fait la qualité c'est le lait des chèvres, et le mode corse de la production traditionnelle.
Un jour, j'ai parlé avec un vieil homme qui s'appelle Monsieur Toutain. Il m'a expliqué la grande tradition de sa famille de la fabrication du fromage de chèvre et de brebis. Il m'a dit que l'alimentation des brebis et des chèvres est exempte de toute pollution et particulièrement saine, donc son lait est d'une grande richesse et d'une qualité exceptionnelle. Les chèvres étaient assez mignonnes, mais elles ont commencé à goûter ma robe quand je les ai !
Nous avons passé l'après-midi au bord de la piscine en partageant une bouteille du vin rosé très frais avec notre petite dégustation de fromages et de charcuteries. Même si la Corse produit du vin, j'ai choisi une appellation Provençale parce que, à mon avis, la Corse n'est pas un terroir de vin de bon goût. Je préférais le fromage de chèvre enrobé d'herbes de provençe. Il va parfaitement avec des figues de la saison! À la fin, M. Toutain m'a fait une petite surprise pour aller avec le dernier goût du vin: un morceau de charcuterie Corse très rare et vieux. C'était délicieux! J'ai fait une tellement bonne sieste au dessus d'un olivier après avoir fini le repas.
Les goûts de l'été restent encore sur ma langue. Mais, il n'y a pas ailleurs de légumes et de fruits d'automne comme on a en France. Ils absorbent les rayons du soleil pendant les mois d'été, et leurs goûts sont divers. Je vais explorer les préparations des cuistots parisiens .... Comme j'ai envie d'un café pour me réchauffer! Il fait frais maintenant! À bientôt.

Enfants sages / enfants sauvages


En 1688, le grand moraliste Jean de La Bruyère a écrit ça dans son livre, « Les Caractères» :
« Les enfants sont hautains, dédaigneux, coléreux, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés; ils rient et pleurent facilement; ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur des très petits sujets; ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire: ils sont déjà des hommes. »
Ou des femmes. Ah, mes enfants, qu'est-ce que je dois faire?? Qu'est-ce que je PEUX faire? Oui, oui, j'adore mes trois enfants, mais de temps en temps, ils me rendent complètement fou. Hier, Sydney m'a dit qu'il veut devenir un danseur pour Britney Spears. Quelle connerie! A-t-il perdu son esprit? S'il veut devenir un danseur, c'est d'accord avec moi, même si je crois qu'il devrait attendre deux ou trois ans et finir son éducation. C'est une bonne idée je crois, et un peu inévitable. Beaucoup de mes amis ont des enfants qui sont devenus danseurs ou acteurs ou modèles célèbres. Mais pas à cet âge, vrai? Et certainement pas pour cette femme américaine folle, Britney. Je ne comprends pas, mes enfants adorent la culture américaine. Vous savez? Avant hier, j'ai prévu de voyager aux Etats-Unis avec ma famille, mais aujourd'hui? Jamais! Ou jamais avec mes enfants. Cet été, nous voyagerons en Afrique, en Rwanda. Peut-être, qu'après ça mes enfants apprendront à apprécier leurs vies privilégiées. Si tout va bien, nous ne rencontrerons pas Paris Hilton là, au Rwanda. Mes enfants ... bah !

Sunday, October 7, 2007

Forme et fonction


Devrait-on sacrifier le style pour le confort? C'est la question que je me pose dans ces jours de la commodité, des plats cuisinés, et même des mariages de convenance - on peut même se marier en quelques minutes à Las Vegas, comme a fait Britney Spears, non? Est-ce que le confort précède le style?
Les vêtements qu'on porte tous les jours ne sont que des vêtements. Ce n’est pas LA MODE. On porte des vêtements parce qu'on doit protéger le corps, parce qu'il est nécessaire d'être confortable quand on travaille, parce qu'on a honte; mais la mode est le luxe. C'est l'idée de la beauté, l'inaccessible, de la pureté.
Je vois que dans la mode, il y a une grande variété. Certaines stylistes et maisons de mode croient en l'idée d'habiller le peuple. Mais en ce qui me concerne, ils compromettent la beauté qui existe seulement dans la mode et le créatif. Ils transmettent la mode aux vêtements quotidiens, mais ces vêtements ne peuvent pas être la mode, à proprement parler.




Hélène Proust: Première Journée

Le 19 septembre, 1995
Je ne peux pas croire que Jean est parti! Et pour Margot en plus, ma voisine aussi laide qu’un cheval malade; Maxine est plus beau ! Hélas, même avec le cœur brisé, je dois lui montrer qu'il s'est trompé. Lui, il sera seul maintenant, oublié, inconnu, personne sans moi.
C'est exactement pourquoi, aujourd'hui, je vais quitter ce village stupide de Crespin pour vivre la vie brillante d'une vraie vedette à Paris. Avec Maxine, mon serpent en peluche toujours fidèle, nous serons ensemble trop célèbres pour marcher dans les rues sans notre entourage privé de gorilles qui devront nous protéger des foules des fanas, un couple inséparable dont tout le monde parlera au dîner. Chaque enfant, chaque famille, chaque pays connaîtra nos noms. Et je serai là, avec Maxine à mes côtés, me baignant dans leur amour profond, pleurant de la joie parce que ça sera juste ; la justice pour toutes les années que j'ai passées sans un seul ami, le sujet des blagues et des moqueries des autres filles. C'est moi qui serai leur idole maintenant. J'ai vécu trop longtemps sans une vraie famille, avec mes grand-parents qui ne m'ont jamais permis de poursuivre mes rêves. Je vais, peut-être, trouver quelqu'un avec qui je peux avoir mes propres enfants, qui m'aimeront autant que je les aimerai.
L'avenir est à moi. Je pars pour trouver mon destin.

Ne faites pas attention à moi, s'il vous plaît!


Je ne comprends pas les médias. Ils s'intéressent toujours à ce que je fais. J'ai découvert la mort de mes parents quand j'ai lu Le Monde ce jour-là. Le titre de l'article était « Les Dumont meurent en Allemagne.» Et ça a pris quelques minutes avant que je me sois rendue compte que les Dumont étaient mes parents, pas n'importe qui! Et puis mon portable a commencé à sonner. C'était horrible! Maintenant, je ne veux jamais voir mon nom dans les journaux. Malheureusement, il me semble que les journalistes s'intéressent à moi plus qu'avant. N'importe où, n’importe quand, quand je fais du shopping, ils rapportent ce que j'ai acheté et combien ça a coûté. Je crois qu'ils attendent un drame, une crise, quelque chose de choquant dans ma vie. Mais je veux qu'ils soient déçus. C'huis pas Paris Hilton !
Quand je veux échapper à toute attention indésirable, je prends la ligne 1 à La Défense. Je monte à la Concorde, tout près de mon appartement, et je descends à la Porte Maillot; puis, je me promène à travers le Bois de Boulogne. Il y a toujours beaucoup d'enfants et beaucoup de couples qui se parlent l'un l'autre--donc personne ne me reconnaît! Soit je me promène, soit je m'assieds sur un banc et lis un des livres pour mes cours. Je trouve que j'ai besoin de solitude fréquemment-ma vie est si trépidante!

Le travail et l'amusement

Hier, j'ai fini mon seul article dans Les Scandales de cette semaine. J'ai écrit sur les nouveaux styles des vêtements féminins à Paris pour la saison prochaine comme les jupes longues et flottantes, les chemisiers brillants et les bottes de cuir. C'est une semaine très chargée; mon rédacteur attendait cet article à huit heures du matin! Je pense que ça c'est un peu cruel! Heureusement, je l'ai fini à l'heure (ouf !).
Après avoir fini mon travail, j'ai pris aussi une classe de cuisine avec mon copain. Cette classe était très difficile, mais passionnante! Bien sûr, mon copain faisait la cuisine mieux que moi, mais puisqu’il fait souvent la cuisine pour moi dans mon appartement, je n'étais pas trop jalouse. Après notre classe, nous avons fait une promenade sur les Champs Elysée avec mon petit chien Bubba et nous parlions beaucoup de notre semaine de travail.
Aujourd'hui c'est samedi et c'est un jour parfait pour faire des activités dehors comme faire du bateau, nager, ou faire un pique-nique. J'adore le week-end parce que c'est mon occasion pour me détendre et d'oublier toutes les pressions de la semaine. D'habitude mon copain et moi essayons quelque chose de nouveau chaque week-end pour nous amuser. Le week-end dernier, nous avons fait de l'équitation; c'étais ma décision, mais ce week-end il me surprendra! C'est parfait parce que j'adore les surprises! Qu'est-ce que vous pensez qu'il élaborera?

L'Iran à l'université new yorkaise de Columbia


Hier je suis allée à l'université de Columbia pour écouter le discours du président de l'Iran, qui était en ville pour un sommet à l'ONU. C'était ma première mission comme correspondante pour le New York Times. Quel commencement! La salle était bourrée d'étudiants, la plus grande partie d’entre eux était contre tout ce que le président Iranien représente: le terrorisme, le fondamentalisme islamique, la violation des droits de l'homme, et d'autres politiques nationales qui sont directement opposées à celles qui correspondent à une société civile. Même le président de l'université l'a dénoncé face à face comme un dictateur inculte et cruel. L'atmosphère était tellement tendue que tout le monde était préparé non seulement pour des manifestations, mais aussi pour des désordres physiques, ou pire, de la violence. En dépit de ces points de vue, tout le monde reconnaît que le président iranien était courageux de parler en face d'une salle pleine de critiques passionnés.
Mais ce qui m'a beaucoup impressionné, c'était qu'on habite un pays où l’on peut dire presque tout ce qu'on veut (bien sûr, il y a des limites), ce qu'on ne peut pas faire en Iran. Le Président Bush lui-même a dit que, si c'était son choix, il ne l'aurait pas invité à parler. Mais aux Etats-Unis, c'est l'autorité de la loi qui contrôle et pas les ordres arbitraires d'un dictateur. On a le droit de parler franchement de n'importe quel sujet, quelque offensif qu'il soit. C'est certain que Bush n'aurait pas la même opportunité en Iran. Comme journaliste, je crois que la liberté de parler est l'une des valeurs les plus fondamentales du système constitutionnel américain. Mais j'étais étonnée à quel point cette valeur est profondément acceptée par le public américain, et qu'elle n'est pas traitée comme théorie mais comme un principe qui guide la vie.

Bus et Voyage


Mon père était conducteur de bus à Paris. Pendant toute sa vie il n’a jamais quitté la ville, je ne sais pas pourquoi. Un jour, il m'a dit: « Flora, je connais chaque rue de notre ville. Mais je ne vais jamais connaître l'extérieur. Je ne serai jamais ailleurs. »
D'une certaine manière, ses mots ont déterminé son sort. Quand mon père a eu 35 ans, et moi, j'en ai eu juste 4, il a attrapé une maladie mortelle. Il a quitté son boulot pour rester chez nous, dans son lit. Il vieillissait, trop jeune, et il est mort l'année suivante, le 14 juillet. Sans aucun doute, un vrai Parisien; il n'a jamais vu le monde.
J'ai trouvé ma carrière grâce à la leçon de mon père. Bien que Paris m'offre une vie riche et pleine d'aventure, je voulais m'éloigner de tout cela. Paris n'est pas ce qui m'inspire .. .incroyable, mais vrai. Je trouve l'inspiration en dehors de Paris, dans le monde. Paris me donne tous les trésors du monde. Mais, à mon avis, Paris se tourne surtout vers elle-même. C’est une ville un peu prétentieuse, si vous voulez.
Je me trouve aujourd'hui dans un lieu qui est, peut-être, le contraire de Paris dans ses mœurs et ses valeurs. Je suis à Jérusalem, le centre religieux, moral, et spirituel du monde. Les gens de cette ville vous diraient qui Jérusalem est en conflit, et que ses conflits représentent les conflits du monde entier. Tous les gens, toutes les religions de Jérusalem donnent au monde leurs croyances. Ce qui est aussi impressionnant, c'est que tout le monde se tourne vers Jérusalem pour être conseillé ... pour donner un sens à la vie.

Tuesday, September 25, 2007

La biographie de Mlle Proust



La vie de Mlle Proust est celle d'une «vedette» tragique. Elle est née à Crespin, un petit village industriel des Flandres, inconnu, à quinze minutes de la frontière belge au nord-ouest de la France. Sa mère est morte en accouchant, un événement après lequel son père, le coeur brisé, est entré dans une sorte de dépression grave, s'éloignant de sa famille et ses amis et se tournant vers les drogues pour survivre de jour en jour. Alors, la pauvre Hélène a dû demeurer avec ses grand-parents, un couple strict et tout à fait trop vieux pour élever un enfant, pendant ses années à l'école de Crespin. À l'âge tendre de douze ans, la petite Hélène, isolée des autres filles de son âge à cause de sa tendance de pleurer sans raison (elle avaient une peur inexpliquée), avec pour seul ami un serpent en peluche qui s'appellait Maxine, a découvert sa passion pour le théâtre après avoir joué le rôle d'une vedette (ironiquement) qui s'est noyée dans son bain. Mais, pendant sa dernière année au lycée, Hélène a rencontré un garçon, quelqu'un qu'elle croyait l'aimait. Elle a passé chaque jour avec Jean, et bientôt, elle a manqué trop de cours pour retourner au lycée. Quelques mois plus tard, Jean l'a quitté pour sa voisine, et Hélène a déménagé dans un taudis parisien, dans les bas quartiers du 18ème arrondissement, pour trouver un boulot. Là, un homme louche lui a promis qu'il pouvait l'aider à devenir une vraie vedette de cinéma, pour le bon prix. Il était convaincant, elle était convaincue, trop naïve pour une ville comme Paris. Enfin, il a triché, et elle était fauchée, sans rien à son nom sauf son fidèle serpent en peluche , Maxine. Maintenant, elle a trente-deux ans, et elle est clocharde dans les rues sales de Paris.

La vie de rêve



Salut à tous! Je suis ravie de me présenter. Je m'appelle Myriam Monique Paradis. Mais tous mes amis mappellent « Mimi. »J'ai été élevée à Paris, et je suis Parisienne du fond du mon cœur. J'ai habité ailleurs, à New York et en Inde, mais nulle part ailleurs je n'ai connu le plaisir comme à Paris. La ville me parle comme si elle vivait. Mais en tout cas, Paris est un sujet divers avec ses histoires, ses musées, ses citoyens, ses soirées ... Sa lumière!
Je suis revenue à Paris, il y a cinq ans. (J'ai aujourd'hui trente-cinq ans). J'habite dans le sixième avec ma petite chienne noire, Lulu. Je l'ai trouvée dans une allée à New York quand j'y habitais, mais elle est devenue rapidement une chienne parisienne. C'est mon bébé; elle se comporte comme si elle était une personne. Tous les boulangers du quartier la connaissent! Quand je vais à la boulangerie, il lui donne toujours un morceau. Mais, elle préfère goûter des croissants que du pain. Nous nous promenons tous les jours autour du Jardin du Luxembourg. C'est notre petite vie ensemble. Je ne suis pas certaine si elle kife un autre petit chien du jardin .... On verra.
À mon avis, mon boulot est le meilleur du monde. Je travaille comme critique (gastronomique) de la gourmandise et de la restauration. J'écris des articles et des revues au sujet des nouveaux restaurants et des menus pour la presse et les magazines parisiens. Quelquefois, je les vends à la presse internationale, comme aux journaux anglais et américains. J'avais été une journaliste internationale de l'actualité avant de commencer mon nouveau métier, donc j'ai plein d'amis qui y travaillent encore. Mais, je préfère écrire sur des sujets qui sont tous beaux, réjouissants et paisibles: le bon goût!
Je vais expliquer dans ce blog mes petites histoires de Paris, des personnages Parisiens, de mes envies, et de mes soirées. Je vous invite à profiter de mes critiques, de mes suggestions, de mes petites plaisanteries, et de ma petite vie du quartier.
Bonne lecture! À très bientôt ...

A moi le monde!


Mise à jour à 00 h 44 - Paris

Je m'appelle Flora Mondiale, mais mes amis m'appellent« Fifi ». Depuis l'âge de six ans, je voudrais être voyageur du monde. C'était mon rêve de voyager dans les régions inconnues, de trouver des tribus et des lieux que personne n'a jamais découverts. Aujourd'hui, dans mon occupation de correspondante internationale pour Le Monde, mon rêve se réalise.
Mon boulot me permet de voyager autour du monde pour rechercher des actualités internationales. Je trouve vivifiant d'avoir le scoop d'un événement et d'utiliser mes propres mots pour présenter cet événement au monde. La vie est pleine de mystère, d'enquêtes, et d'occasions d'apprendre quelque chose du monde qui nous entoure. Je me trouve très souvent dans un pays où je ne parle pas la langue nationale, et où je ne peux pas communiquer avec les habitants du pays. Donc, je trouve d'autres moyens d'enquêter sur le monde. J'ai appris comment apprécier le monde pour sa beauté, pour les conflits qui le caractérisent, et pour ses habitants, même si je ne peux pas leur parler.

Qui suis-je?


Je m'appelle Sophie Malmberg et j 'habite rue Saint-Fleur. Je suis écrivain pour Les Scandales, le journal principal de Paris. J'écris beaucoup d'articles de styles différents sur la mode à Paris parce que j'adore tout connaitre et parler de la mode française. J'espère qu'un jour, je vais pouvoir travailler comme styliste en France, mais ça c'est un but très difficile à réaliser.

Maintenant, j 'habite dans un appartement très petit mais très confortable - mon petit chien Bubba est mon seul « camarade de chambre. » Quand je ne travaille pas, je vais souvent au grand supermarché de Paris du Bon Marché pour faire des courses. Est-ce que je vous ai dit que j'aime aussi faire la cuisine? C'est mon passe-temps favori! Je regarde toujours les chefs célèbres à la télévision pour les imiter. J'ai une énorme batterie de cuisine. C'est ironique que mon copain adore aussi faire la cuisine; il étudie maintenant dans une école culinaire où il apprend à créer des plats uniques et fantastiques.

La vie d'une échotière est très stressante; je fais beaucoup de petits voyages en Europe pour me détendre. En hiver, je vais en Suisse pour faire du ski avec mon frère plus jeune que moi. En automne, je voyage en Allemagne pour assister aux festivals. Quand je reçois beaucoup de jours de congé, je voyage en Afrique pour céder à mon deuxième passe-temps favori -la photographie. Là, je participe à de nombreux safaris où je vois des éléphants, des lions, des autruches et quelquefois des babouins. Je photographie ces animaux autantque les grandes montagnes et les plaines qui se trouvent en Afrique. Et chaque fois quand je prends une photo, je ne réfléchis qu'à l'image dans mon objectif; le reste de la tension causée par le monde se perd dans le silence.

Monday, September 24, 2007

L'art culinaire


Je m'appelle Chloé Lambert et j'ai 25 ans. Je suis fille unique, et j'ai un petit ami qui s'appelle Guillaume. J'habite un petit appartement au Quartier Latin avec deux camarades de chambre, Isabelle et Marie, et notre chien, Fifi. Mes parents habitent en
Provence, et je les vois chaque week-end. J'aime la musique, la danse, et surtout la mode!
Mes passe-temps favoris sont le lecture, la voile, et le shopping.

J'étais étudiante à la Sorbonne il y a quelques années, et j' y ai fait une licence d'histoire de l'art, mais j'ai décidé de ne pas travailler comme conservatrice ou professeur d'art. Même si j'aimais étudier l' histoire de l'art, je ne voulais pas que ce sujet soit le centre de ma vie quotidienne.
Après avoir beaucoup réfléchi, j'ai rjalisé que j'adore faire la cuisine et que c'est quelque chose qui concerne cet aspect de ma vie qui doit être ma carrière. Donc maintenant, je suis des cours dans une école culinaire pour devenir pâtissière. Chaque jour, à l'école, en faisant des gâteaux, des éclairs, des religieuses, je rêve de posséder ma propre pâtisserie et d'être célèbre pour mes créations délicieuses! Je me mets en tête de parvenir à ce but, même s'il faut que je travaille chaque heure de chaque jour à me rendre maïtre des pâtisseries.
J'adore la cuisine, et je ne voudrais rien que passer ma vie dans la cuisine, créant des jolies choses douces.

Une vie rêvée



Je m'appelle Sophie Annabelle Dumont et j'avais vingt ans quand mes parents sont morts dans un accident de voiture en Allemagne. Je suis restée à Paris pour faire mes études quand ils ont visité leur villa d'été, et ils ne sont jamais revenus. Mon père avait gagné beaucoup d'argent comme un placeur international, donc j'ai hérité de beaucoup d'argent. Toujours raisonnable, j'ai décidé de garder mon petit appartement chic dans la rue St. Honoré, et les maisons de mes parents à Londres et enCorse, mais j'ai vendu l'appartement de mes parents à Paris et la maison en Allemagne, pour des raisons évidentes. Je pleure mes parents, mais j'essaie aussi de continuer ma vie et mes études comme ils l'auraient voulu--je vais bientôt finir ma classe prépas pour aller à l'École des Hautes Études Commerciales, comme mon père l'avait fait vingt-cinq ans avant.
Bien que je sois riche et Parisienne depuis sa naissance, je suis généreuse, sympathique, et indépendante. Maintenant, j'ai les cheveux rouges foncés, mais ça peut toujours changer! Je ne passe pas de temps préoccupée par mon apparence, comme le font beaucoup de filles jeunes et riches; je possède un style naturel. Quand je n'étudie pas à la bibliothèque ou au jardin des Tuileries, je joue du piano ou j' imagine des nouvelles recettes de cuisine que je peux utiliser aux dîners que j'offre périodiquement pour mes intimes. De plus, les week-ends, je vais souvent aux clubs de jazz pour danser le swing avec des amis. Mais parfois je me demande si je ne m'occupe pas peut-être de tant de choses pour éviter ma tristesse...

Banco!

Je suis banquier. Dans la famille nous sommes tous banquiers, de pères en fils et même de mères en filles. En fait cela fait 20 ans que je travaille dans la même banque. J'y ai même passé mon enfance et ma jeunesse puisque la banque ou je travaille c'est la banque Childe qui appartient à ma famille depuis deux siècles. La banque est située en plein centre ville (Amherst) mais moi j'habite à la campagne dans un quartier spécial, très agréable, bien sécurisé avec de belles maisons et un golf.
Le golf c'est ma passion. Toutes les fins de semaine je joue au golf avec mes meilleurs amis (mon dentiste, mon docteur, mon coiffeur et parfois un employé de la banque qui a été désigné comme le meilleur employé du mois par la Direction). J'aime me promener dans ma petite voiture de golf dans le beau matin sur les gazons frais. Je ne suis pas un champion, mais je ne joue pas mal. Enfin je suis assez content de moi et le golf est un sport très social.
Mon autre passion c'est ma famille. Mon épouse, Charlotte et nos trois enfants, Eileena (8 ans), Eleonor (12 ans) et Sydney (14 ans) sont des anges, même si Sydney passe un peu trop de temps à regarder VH1 et You Tube, mais au moins à la maison, dans notre lotissement bien gardé, il court moins de risques que dans les rues de Amherst. Nous aimons voyager dans le monde entier. L'été dernier nous étions à Paris et j'ai posté une photo de nous, dans notre belle Mercedes sur les Champs-Elysées à Paris.

Nouvelles


Je m'appelle Sophie Charpentier, j'ai 30 ans, et je suis journaliste. Je suis née à Montréal, ou j'ai passé toute ma vie jusqu'à l'âge de 22 ans. A cette époque, quand j'ai terminé mes études à l'université McGill, j'ai décidé d'étudier le droit aux Etats-Unis. Mes parents sont des gens modestes, et pendant mon enfance ma famille n'avait pas les moyens de nous donner une vie de luxe. Donc quand je me demandais ce que je voulais faire comme carrière, j'ai tout d'abord pensé à l'argent. On m'a dit que les avocats américains gagnaient un salaire trois fois celui de mes parents, alors j'ai fait mes valises et j'ai commencé à étudier le droit à l'université de Duke. Après avoir reçu mon diplôme, j'ai travaillé dans un large cabinet d'avocats à New York, mais après une année de travail 90 heures chaque semaine sur des transactions d'affaire banales, je me suis dit « trop, c'est trop ! »

J'ai vraiment de la chance, parce que je viens d'accepter un poste comme journaliste avec le New York Times (qui est client de mon ancien cabinet). Je gagne un tout petit salaire, mais ça n'a pas d'importance parce que je suis enfin satisfaite avec ma vie. C'est vrai que je n'ai pas l'expérience journalistique, mais ça me viendra très vite.
Mon but, c'est de devenir rédactrice en chef, mais pour l'instant je suis contente d'apprendre les ficelles du monde journalistique

Ma vie, mon oeuvre.


Mon nom est Béatrice B., et je suis styliste et couturière pour les créations de haute couture, de parfum et de bijoux.
J'ai grandi à Paris, mais mon enfance dans les banlieues était modeste. Ma grand-mere faisait des collection de corsets. Comme ils étaient beaux, ces corsets! La façon dans laquelle les corsets soulignaientt le corps feîninin ... c'était absolument sublime!

Ce qui m'inspire c'est les contes de fée, et j'aime bien les costumes et traditions du 18e siècle. Des gens disent que mes oeuvres présentent des aspects d'une tradition classique et en même temps mes vêtements sont chics et forts en caractêre. Je dessine aussi des costumes et des dêcors de théâtre et de cinéma.

Mon parfum, j'aime bien le vaporizer entièrement dans ma boutique. C' était sur les conseils de mon ami d'enfance à Tokyo que j'ai lancé une société de parfum. Le parfum est absolusment indispensable pour la personnalité féminine, c'est la touche finale d'une robe.

Ma première collection, j l'ai lancée à Tokyo où je suis née. MA famille a déménagé à Paris quand j'avais huit ans. Aujourd'hui je possède 14 boutiques à travers le monde, y compris à Tokyo, Londres, Moscou, Milan et Paris.